mardi 23 décembre 2014

Le Trévise a ouvert!

Comme annoncé sur ce blog, un nouveau restaurant a vu le jour à Sceaux.
Situé dans le Parc de Sceaux, il réjouira petits et grands gourmands qui pourront y déguster les mets d'un grand chef dans un cadre exception.

Pour plus d'informations, vous pouvez vous rendre sur le site du restaurant
http://www.letrevise.fr/


dimanche 21 décembre 2014

La décision du Conseil Municipal du 18 décembre

Après chaque conseil municipal, je reviendrai en détails sur une décision votée, pour expliquer la situation et les déterminants de la résolution.

Pour ce dernier conseil municipal avant les fêtes, j'ai choisi de revenir non pas sur une décision classique du conseil, mais sur le Bilan des ressources humaines de la ville de Sceaux, que le Maire conduit tous les deux ans. 

Les effectifs consolidés de la Ville et de Centre Communal d'Action Social (CCAS) s'élèvent à 440 personnes. Les catégories C représentent 73% de ces effectifs, les catégories B 16%, et seulement 11% pour les catégories A. Il faut noter que ces proportions sont exactement les mêmes que la moyenne de petite couronne. Les agents spécialisés des écoles maternelles, les auxiliaires de puériculture, les policiers municipaux ou le agents de maîtrise sont des exemples de fonctionnaires de catégories C, alors que les éducateurs de jeunes enfants, les infirmiers, les éducateurs sportifs, ou les animateurs sont des exemples de fonctionnaires de catégories B.

On note à Sceaux, comme dans la fonction publique territoriale en général, une part très importante des femmes, qui représentent 75% des salariés. Fait notable à Sceaux, elles représentent aussi 75% des cadres de la ville.  

On constate à Sceaux, comme dans le reste de la petite couronne, un vieillissement progressif des personnels, la moyenne d'âge à Sceaux était de 43 ans en 2011 et est dorénavant de 43,2 ans, contre 43,5 ans en Petite couronne. La part des agents de plus de 40 ans augmente graduellement, entre 60,5% en 2009 et 63,6% aujourd'hui. 

Enfin, le taux de turn-over (nombre de départ divisé par nombre total d'agent), est très élevé, s'élevant à 10,75%, contre 9,5% en 2011 et 8,70% en 2009. 

Ces données doivent nous faire réfléchir sur les agents qui sont quotidiennement au service de la population dans les mairies et les CCAS. Tout d'abord, il convient de prendre ses précautions en comparant les chiffres des effectifs des communes, car certaines données ne fournissent que les effectifs de la ville, sans s'intéresser à ceux du CCAS. 

Il faut ensuite se rendre compte que l'immense majorité des personnels communaux appartiennent aux catégories B ou C de fonctionnaires (89%). Ces catégories gagnent en moyenne 1668 euros et 2240 euros net par mois (chiffres Insee 2011), un chiffre qui augmente d'ailleurs moins vite que l'inflation, et cela malgré une moyenne d'âge assez élevée. L'image d'une fonction publique fastueuse, où l'argent coulerait à flot et où les ressources humaines seraient gérées avec légèreté ne peut donc pas être plus éloignée de la réalité.

Enfin, la structure démographique de nos agents territoriaux, dont l'âge augmente et avec une proportion de femmes extrêmement importante, doit nous faire réfléchir sur les comparaisons statistiques souvent entendues au sujet de l' "absentéisme" des collectivités locales. Ces statistiques, qui ne s'intéressent d'ailleurs pas à l'absentéisme mais au nombre d'absences pour maladie, n'ont pas beaucoup de sens lorsqu'elles comparent la fonction publiques territoriale à certaines branches des entreprises privées. La moindre des choses serait donc de retirer les congés maternité de ce genre de statistiques, car cela fausse totalement la perception des absences pour les collectivités territoriales.

lundi 13 octobre 2014

La décision du Conseil municipal du 30 septembre

Après chaque conseil municipal, je reviendrai en détails sur une décision votée, pour expliquer la situation et les déterminants de la résolution. 

Beaucoup de dossiers étaient à l'étude de ce conseil municipal, notamment en matière d'urbanisme.
J'ai choisi de revenir sur l'acquisition par la Mairie de la parcelle du 71 rue Houdan, à deux pas de la Place du Général de Gaulle.

De quoi s'agit-il?
La ville a décidé de se porter acquéreuse de l'immeuble du 71 rue Houdan. Ce terrain fait partie du secteur de projet de la Place du Général de Gaulle, si bien que la Mairie disposait d'un droit de préemption lorsque l'immeuble changeait de propriétaire. Elle n'a néanmoins pas eu besoin d'y recourir, car, si le propriétaire souhaitait en effet vendre son bien, il a sollicité directement les services de la Mairie pour conclure une transaction. Dans ce contexte, les parties se sont appuyées sur l'estimation réalisée par France Domaine, l'établissement public national qui a la responsabilité de l'évaluation immobilière, pour établir le prix de la transaction. Cette dernière s'élève à 1,4 million d'euros HT. 

Quel rapport avec le secteur de projet?
La place du Général de Gaulle est classée en secteur de projet depuis 2009 (le secteur de projet ne concerne pas seulement cette place, mais aussi une bonne partie de la voirie des alentours, notamment le rond-point, et surtout le château de l'Amiral, de l'autre côté du trottoir). La ville de Sceaux a depuis longtemps fait part de son souhait d'aménager cette place pour renforcer la présence commerçante au cœur de Sceaux, et pour moderniser les habitations présentes dans cette zone. Malgré tout, les conditions économiques ne sont aujourd'hui pas réunies pour mener à bien ce projet. Tout d'abord car la ville n'a pas la maîtrise foncière d'une partie de ce territoire : une grande partie de la voirie et le Château de l'Amiral appartiennent au Département. Ensuite car ce projet doit s'inscrire dans une vision plus globale pour notre centre-ville et l'attractivité de nos commerces, et qu'une réflexion de cette ampleur prend du temps. Si bien qu'aucun projet n'est aujourd'hui à l'ordre du jour, tant en matière d'urbanisme que de nouveaux commerces. 

Pourquoi la ville acquiert-elle ce terrain?
Même si l'aménagement de la Place du Général de Gaulle est un projet très long, pour le moment incertain, et pour lequel le choix d'un projet puis la concertation prendront des années, l'acquisition de l'immeuble du 71 rue Houdan était une opportunité qu'il ne fallait pas laisser passer pour la ville. Tour d'abord car elle donne tous les atouts à la puissance publique si la Ville souhaite un jour aménager ce secteur de projet. Si l'immeuble avait été vendu à des particuliers, il aurait ensuite fallu racheter tous les lots un à un à leurs propriétaires, et obtenir une unanimité si un projet devait voir le jour. L'acquisition de cette parcelle permet donc de résoudre ce problème et d'envisager l'avenir avec moins de contraintes. Ensuite, cette opération est une bonne affaire sur le plan financier. Le montant déterminé par France Domaine semble très raisonnable pour une surface de cette taille (181 m² en cadastral) en plein centre ville. De plus, grâce aux loyers versés au propriétaire (6% par an de la valeur du bien), le portage de cette opération (le fait que la ville soit propriétaire des terrains avant de les revendre ou de les aménager) ne coûtera rien à la ville (elle emprunte à 4% en moyenne) et devrait même rapporter un peu d'argent. Enfin, l'évolution institutionnelle en petite couronne va nécessairement inciter le Département et la Ville à se rapprocher, on pourrait imaginer qu'ils portent ensemble un projet commun à moyen terme.

Il s'agit donc d'une opération volontariste, qui permettra à la ville, si les conditions sont à l'avenir réunies, d'embellir un peu plus son cœur de ville, et de montrer son attachement au dynamisme commerçant et au charme architectural de la ville de Sceaux. 

mardi 30 septembre 2014

Cela s'est passé à Sceaux

L'atelier de Patrick Roger, le célèbre chocolatier scéen a été dévasté par un incendie ce Lundi 29 Spetembre. Voici l'article que l'Express  et Le Parisien ont consacré à ce sinistre.

http://www.lexpress.fr/styles/saveurs/l-atelier-du-chocolatier-patrick-roger-devaste-par-un-incendie_1603245.html

http://www.leparisien.fr/hauts-de-seine-92/sceaux-l-atelier-du-chocolatier-patrick-roger-devaste-par-un-incendie-30-09-2014-4176433.php#xtref=https%3A%2F%2Fwww.google.fr%2F

La ville de Sceaux a proposé son aide à l'artisan chocolatier, notamment pour stocker une partie de son matériel pendant la durée de remise en état de son atelier. Je vous tiendrai informé si des informations complémentaires sont portées à la connaissance du public.

jeudi 11 septembre 2014

Quelques remarques sur les collectivités locales

On entend souvent, à la télévision ou à la radio, commentaires et remarques sur la situation budgétaire des collectivités locales. Si ces chroniques permettent de sensibiliser les citoyens sur la contrainte budgétaire qui pèse sur les collectivités, certains lieux communs sont repris sans beaucoup de sérieux.
C'était le cas d'une chronique économique entendue sur Europe 1 en cette fin d'été, qui m'a amené à réagir et à envoyer au journaliste cette lettre, qui rappelle la situation de nombreuses de nos communes.

Voici la chronique d'Europe 1:

Ma réponse à Axel de Tarlé est à découvrir ici.
la lettre entière en cliquant ici

samedi 6 septembre 2014

Retour sur le projet de la crèche sur le parking Albert 1er.

Le conseil municipal du 19 Juin dernier a voté la construction d’une crèche sur le Parking d’Albert 1er. Le parking est un emplacement privilégié, au cœur de la ville de Sceaux, à quelques mètres de la station de RER Sceaux.
Le projet d’une crèche à cet endroit n’est pas nouveau, et avait même déjà été acté il y a plus de dix ans. Cela s’était manifesté par la signature d’une convention entre la Ville de Sceaux et le département des Hauts-de-Seine, en 2002 (adoptée en Conseil municipal le 16 Décembre 2002). Cette convention prévoyait le déplacement de la crèche départementale de la rue du Lycée sur le parking Albert 1er, avec une subvention de 1.83m d’euros si les travaux étaient effectués avant fin 2017. La crèche rue du Lycée est en effet devenue vétuste, et ne répond plus aujourd'hui aux exigences d'accessibilité et d'accueil de la Caisse d'Allocations familiales (CAF).

Comme il paraissait inconcevable de réaliser les travaux en plusieurs phases (ce qui revenait à ouvrir une crèche alors que le bâtiment aurait continué à subir des travaux), la question de l’aménagement du Parking Albert 1er s’est donc posé avec plus d’acuité ces derniers mois, et le principe d’une résidence étudiante de taille moyenne (un centaine de places) a été préféré à des habitations plus classiques. Cela, pour plusieurs raisons.

La première est l’ambition que porte la ville pour faire de Sceaux un véritable campus urbain, à quelques kilomètres de Paris. La ville jouit de nombreux avantages, comme la présence sur son territoire d’établissements du supérieur prestigieux (la fac de droit, l’IUT, l’EPF, les prépas du Lycée Lakanal et Marie-Curie), mais les étudiants scéens doivent souvent habiter hors des frontières de notre ville, parfois même à Paris ou plus au sud en grande couronne, alors qu’ils plébiscitent les infrastructures et le charme de notre ville (commerces, bibliothèque, parc, transports). Cette présence étudiante renforcera le dynamisme de notre ville, et améliorera la fréquentation du centre-ville en pleine journée. 

L’édification de logements-étudiants à cet emplacement offrira aussi à la ville les subventions allouées pour la construction de telles résidences par le ministère du logement. Enfin,  le logement étudiant entre dans le calcul du PLS (prêt locatif social, Circulaire n° 2005-58 UHC/IUH2 du 19 septembre 2005 relative à l’utilisation et à la programmation des prêts locatifs sociaux), et permettra à la ville de se rapprocher du seuil de 25% de logements sociaux, seuil rehaussé par la loi de mobilisation générale pour la construction de 2013, et qui prendra effet en 2025.


Combien cela coûte-t’il à la ville ? Le coût de la crèche est estimé à 2,6 millions HT, plus les frais d'étude et de raccordement aux réseaux. Il s'agit d'une structure d'accueil de la petite enfance d'une capacité deux fois plus importante qu'une crèche classique (2*40 berceaux). La ville reçoit néanmoins des subventions pour ces nouvelles constructions. Il y a tout d’abord 1.83 millions d’euros au titre de la convention passée avec le conseil général. Le reste à charge pour la ville sera donc aux alentours de 2 millions d'euros. une somme importante, qu’il faut mettre en relation avec le montant annuel des investissements de la ville (7 à 10m€) et le fait que l’opération se réalisera sur 3 ans au moins. Par ailleurs, la réalisation des logements étudiants est estimée à 7,8 millions d'euros tout compris, dont le financement est pris en charge par Sceaux Habitat, l'OPH de la ville. Cette dépense importante est néanmoins nécessaire, et se traduira par la naissance d’un mini quartier au cœur de notre ville, avec des équipements publics, l'accès au transport, des commerces, et donc une résidence étudiante.

mardi 29 juillet 2014

La fin du CUCS des Blagis, quelles conséquences pour notre ville?

La nouvelle carte des quartiers prioritaires dévoilée par le gouvernement le 17 Juin dernier concerne directement la ville de Sceaux. Le quartier des Blagis, situé sur les villes de Sceaux, Bagneux, Bourg-la-Reine et Fontenay-aux-Roses perd son statut de ZRU (Zone de redynamisation urbaine). Sur l’ensemble du territoire, le nombre de quartiers « prioritaires » passe de 2492 (les quartiers concernés par les Contrats Urbains de Cohésion Sociale) à 1300, et les zones en rénovation urbaine passent de 416 à 200. D’un point de vue municipal, 300 communes sortent du dispositif et 100 y entrent.

Illustration, le quartier des Blagis sur les quatre communes au nord de notre ville. En bleu la zone ZUS du quartier des Blagis (différente de la zone CUCS des Blagis, en rouge).

Pourquoi une telle évolution ? La première vocation du nouveau plan est de simplifier les différents dispositifs (au nombre de 6 auparavant), et de s’appuyer sur un critère unique de classification. Les critères retenus pour la classification de ces quartiers ont en effet changé, et le revenu par habitant devient le seul indicateur pour élaborer la nouvelle carte. Il faut désormais que le revenu des ménages soit inférieur de 60% au revenu médian pour la moitié au moins de la population (60% de 19 000 euros, soit 11 250€). Un zonage plus précis (des aires de 200m*200m) permet d’affiner encore la précision de la carte par rapport aux précédentes.

Quelles conséquences pour les Blagis ? Le quartier des Blagis a été exclu du dispositif en raison du revenu par habitant plus élevé que le seuil retenu. Seule la zone ZUS (Zone Urbaine Sensible) du quartier des Blagis située sur la ville de Bagneux conservera le statut de quartier prioritaire. La première conséquence pour la ville de Sceaux est financière : la dotation de solidarité urbaine (DSU) et la dotation de développement urbain (DDU) ne seront plus versées à partir de l’année 2015. Cela représente environ 150 000 euros pour la ville et les associations de quartier. Le co-pilotage avec l’Etat des dispositifs mis en œuvre devrait lui aussi se terminer. De plus, le quartier des Blagis ne pourra plus bénéficier des mécanismes d’exception mis en place pour les CUCS. Il s’agissait des zones franches pour les entreprises (celles qui décidaient de s’y implanter ne payaient pas de charges sociales pendant 5 ans, avant de voir le barème diminuer, ni d’impôt sur les sociétés ou de taxes locales), et il n’y avait pas de surloyer pour les HLM (les personnes qui dépassaient le plafond de ressources ne voyaient pas leur loyer augmenter, ce qui permettait de conserver une certaine mixité sociale). Enfin, les agents municipaux qui travaillaient dans ces quartiers pouvaient bénéficier de primes.

Dernier point, cette décision va faire baisser la population administrative de la ville de Sceaux. En effet, une disposition du texte de loi de 2003 sur la rénovation urbaine permettait aux villes de doubler la population des quartiers en CUCS dans le calcul de leur population prise en compte par l'Etat. Alors que la population déterminée par l'INSEE était de 19 986 au 1er Janvier 2013, l'Etat considérait qu'elle était de 22 392, car il "doublait" la population présente dans le quartier des Blagis concerné par le CUCS. La Dotation Globale de Fonctionnement, comme certaines règles pour la création de postes administratifs (comme la possibilité de créer un poste de Directeur Général Adjoint des Services) vont donc être à l'avenir modifiées.

Une bonne nouvelle malgré tout. Le nouveau statut du quartier des Blagis est néanmoins une bonne nouvelle, car il atteste de la réussite des différents plans de la politique de la ville. Les objectifs du Contrat urbain de cohésion sociale (disponible ici http://sig.ville.gouv.fr/documents/cucs/CS1202.pdf ): emploi, cadre de vie, réussite éducative, prévention de la délinquance et accès au soin, ont été en grand partie remplis. Les territoires du quartier des Blagis s’inscrivent parfaitement dans les communes auxquelles ils sont rattachés, ce qui témoigne aussi de l’engagement des villes pour leur réussite. Le succès aurait été total si la Ministre de la Ville avait communiqué de manière positive sur l’évolution de la carte des quartiers prioritaires, et n’avait pas justifié la sortie de certaines communes du dispositif par des avantages indûment accordés à des villes en moyenne assez aisées (Sceaux, Rueil-Malmaison, Boulogne-Billancourt, Biarritz,…), au mépris de la disparité qui pouvait exister entre les quartiers de ces mêmes communes. 

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dimanche 22 juin 2014

La décision du Conseil municipal du 19 juin

Après chaque conseil municipal, je reviendrai en détails sur une décision votée, pour expliquer la situation et les déterminants de la résolution. 

Le conseil municipal du 19 Juin était particulièrement dense, et les sujets abordés étaient aussi nombreux que variés. J'ai choisi de revenir sur la création de commerces au 124 rue Houdan, sachant que d'autres sujets (notamment la crèche sur la parking Albert 1er) feraient l'objet d'articles futurs.

De quoi s'agit-il? Une société de construction s'est portée acquéreuse de l'immeuble (détenu par un particulier) immédiatement attenant à la Mairie de Sceaux, situé au 124 rue Houdan (à gauche de la Mairie lorsqu'on regarde sa façade). Dans le Pan local d'Urbanisme (PLU), la priorité avait été donnée, pour cette zone particulièrement bien située au cœur de notre ville, au renforcement de la présence commerçante en rez de chaussée des constructions. L'objectif était de dynamiser encore l'activité économique de notre ville. Le projet nécessitait néanmoins la création de places de stationnement en sous-sol, comme le prévoit la réglementation pour tout nouveaux logements, avec comme seule possibilité un accès à ce parking par la façade, ce qui aurait empêché l'implantation de commerces à cet endroit. Dans la mesure du possible, la ville souhaitait se porter acquéreuse des murs de ces nouveaux commerces, pour avoir pleinement le choix des commerçants qui pourraient s'y implanter (en résumé, une boulangerie plutôt qu'une banque), et pour prévenir l'importante inflation des prix du foncier commerçant qui met en péril de nombreux petits commerces de la rue Houdan. 

La proposition de la ville: Face à cette situation, la ville a proposé à la nouvelle société de construire ou d'occuper des places de stationnement à un autre endroit, et permettre ainsi l'implantation de nouveaux commerces. La ville était justement propriétaires de places de stationnement dans un autre résidence à quelques mètres de cet immeuble. La ville et le promoteur sont donc entrés en négociation pour la vente réciproque des places de stationnement et du rez de chaussée de la nouvelle construction.

Comment se réalise la transaction: Dans une telle situation, la ville n'a pas complètement les mains libres pour déterminer les prix de la transaction. Elle ne pourrait pas par exemple céder ses parcelles à un euro symbolique ou au contraire acquérir un terrain à un prix très supérieur au marché. Dans ce schéma, un établissement public entre en jeu; France Domaine, qui a la responsabilité de l'évaluation des biens lors de la vente ou d'une acquisition d'une parcelle par l'Etat ou une collectivité. Les prix fixés par France Domaine doivent ensuite respectés dans un intervalle de négociation qui s'élève à quelques pour-cent.

Quelles conclusions? Au delà de son caractère atypique, cette décision est assez révélatrice du rôle nouveau que peuvent jouer les collectivités. Il s'agissait en effet au départ d'une simple opération de droit privé (cession d'un immeuble entre particuliers), dans laquelle la collectivité a essayé -et ici, réussi- à faire entendre sa voix, en s'appuyant sur un Plan Local d'Urbanisme volontariste (limitation de la hauteur des bâtiments et renforcement du petit commerce). Pour être parfaitement maître des réalisations, la ville aurait tout aussi bien pu acheter l'ensemble de la parcelle, effectuer les travaux nécessaires, et revendre ensuite le terrain bâti. Ce genre de transaction, particulièrement coûteuse en temps et en fonds pour la collectivité, devient de plus en plus difficile, pour ne pas dire impossible, à réaliser, en raison du contexte extrêmement tendu des finances locales. La ville a donc négocié un échange ne nécessitant pas d'apport de fonds ou de réalisation de travaux de la part de la collectivité.

Grâce aux négociations actives menées par la ville, de nouveaux commerces devraient donc voir le jour au centre de Sceaux, ce qui renforcera encore l'attractivité de la rue Houdan.

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mercredi 4 juin 2014

Sceaux et la métropole du Grand Paris

Mardi matin (le 27 Mai) avait lieu la réunion du bureau de Paris Métropole. ce syndicat mixte réunit les élus franciliens et réfléchit aux différents scénarios possibles pour la future métropole du Grand Paris. Un syndicat mixte n'est pas une collectivité locale, c'est plus une forme de think tank, qui étudie et apporte ses éclairages sur les questions métropolitaines. Philippe Laurent en a été le président pendant un an il y a dix-huit mois, et j'ai assisté à ce conseil en tant que suppléant. La loi MAPAM (modernisation de l'action publique et affirmation des métropoles) a été votée en décembre dernier, et voici quelques points qui restent en suspens, alors que la métropole doit en théorie naître au 1er janvier 2016, et que la loi peut encore être modifiée. 
                               
Quelles compétences?
Une grande incertitude demeure. La loi actuelle prévoit un transfert des compétences urbanisme et logement (les offices publics de l'habitat, la délivrance des permis de construire, les PLU), développement économique (et la fiscalité qui lui est rattachée), culture (les conservatoires, les théâtres et cinéma), politique de la ville (l'insertion sociale et la prévention de la délinquance) et sport (gymnases, piscines,,..). Les maires se sont élevés à plusieurs reprises contre cette re-centralisation, qui irait à l'encontre d'une action de terrain plus ciblée et plus adaptée. Une question corollaire est celle du statut juridique de la métropole: une "agglo d'agglo", qui regrouperait les conseils de territoire, ou une "vraie" collectivité locale, qui aurait le pouvoir de lever l'impôt par elle-même? Même question pour les conseils de territoire, qui deviendraient la collectivité intermédiaire entre les communes et la Métropole.

Le rapport de force politique.
Au sein de Paris-Métropole, le clivage qui apparaît n'est pas vraiment un clivage gauche/droite habituel, mais plutôt un clivage territoire contre état. Les élus ont souhaité se regrouper en syndicat mixte pour faire entendre leur voix, et ne pas subir un projet d'organisation territoriale imposé par le haut. L'état a lancé une mission de préfiguration le 21 mai dernier qui doit conduire à la naissance de la métropole. Les élus de paris métropole ont accepté d'y participer, sous réserve qu'un certain nombre de conditions soient remplies, notamment sur les statuts juridiques des conseils de territoires. A l'assemblée en revanche (où est votée la loi) certaines ambitions du législateur socialiste ont été douchées par les résultats des élections municipales de Mars dernier, où la droite est redevenue majoritaire en petite couronne. 

Des communautés d'agglomérations aux conseils de territoires?
L'organisation actuelle des territoires pourrait-être revue, avec la suppression des communautés d'agglomération (ces regroupements de communes) au profit d'une grande métropole qui rassemblerait les quatre départements de petite couronne. Cet ensemble serait néanmoins trop important pour être l'échelon directement supérieur aux communes, si bien que des conseils de territoire, devant rassembler au moins 300 000 habitants, devraient voir le jour. Vue la situation géographique de notre communauté d'agglomération, une possibilité serait de nous rapprocher de Sud-de-Seine (Clamart, Bagneux, Malakoff, et Fontenay-aux-Roses) ainsi que la Communauté de commune de Chatillon-Montrouge. La question du statut de ce conseil de territoire est aujourd'hui encore en débat (personne morale, fiscalité propre, compétences,...).

Quel avenir pour les départements? 
Là aussi, un grand flou subsiste. Jean-Marc Ayrault, avant son départ de Matignon, s'était déclaré favorable à une suppression des départements de petite couronne. Ce point de vue semble logique, pour ne pas multiplier le nombre d'échelons de collectivités autour de paris. Il pose néanmoins la question du transfert de compétence, lorsque l'on connaît le budget extrêmement important de ces instances (plusieurs milliards d'euros) et leurs effectifs pléthoriques (6500  pour les Hauts-de-Seine, 8000 pour la Seine-Saint-Denis et le Val-de-Marne).

Quel calendrier? 
Il s'agit paradoxalement du point qui ferait presque consensus. La loi fixe au 1er janvier 2016 l'entrée en vigueur de la métropole. Tous les élus, de droite comme de gauche, ont considéré dès le départ cet horizon comme inatteignable. Insuffisant en effet pour mener à bien la concertation avec les élus locaux, faire émerger une solution la plus consensuelle possible puis légiférer, et donner le temps aux collectivités de s'adapter (transfert de leur personnel, de leur revenu d'imposition,...) et de se regrouper. 

Quel visage pour la petite couronne?
La petite couronne sera profondément modifiée dans sa gouvernance. Les scénarios varient du plus simple au plus complexe: pour le plus simple, d'un point de vue très schématique, et sans s'intéresser aux questions de compétence, des moyens, et des effectifs, tout se passerait comme si on avait fusionné les communautés d'agglomérations entre elles, pour leur faire atteindre la taille critique de 300 000 habitants). A l'échelon supérieur, on aurait fusionné les départements de petite couronne, et une part importante des services de la ville de Paris (qui est une commune et un département) vers une nouvelle entité nommée métropole. Pour le plus complexe, l'imagination de l'administration est sans limite...

mercredi 28 mai 2014

Rythmes scolaires, le fiasco d'une réforme.

Hier soir (Mardi 27 Mai) avait lieu le conseil consultatif de la vie scolaire à Sceaux. C'était l'occasion de recevoir l'inspectrice d'académie, venue nous expliquer la mise en place de la réforme des rythmes scolaires dans notre commune. (Voir l'article publié début Avril)

Les Services de l'éducation nationale n'ont en effet accepté aucune dérogation ni expérimentation à la réforme des rythmes scolaires, même lorsque celles-ci confortaient l'ambition de la réforme et allaient dans le sens des professeurs, des familles et des enfants. Exit donc la proposition scéenne de mettre en place la réforme des rythmes scolaires combinée à la réduction des grandes vacances, pour faire, enfin, la grande réforme cohérente de l'organisation du temps scolaire. Tout cela en raison d'un dogme éculé, qui veut que chaque écolier dans chaque école de chaque commune ouvre à l'heure dite le même livre...décidé par Paris.

Les têtes blondes scéennes iront donc à l'école le Mercredi matin, avec les APC (activité pédagogique complémentaires, soutien scolaire et projets de classe)  de 8h30 à 9h30 et le temps scolaire habituel entre 9h30 et 11h30. Deux autres sessions de NAP (nouvelles activités périscolaires, la grande nouveauté de la réforme, elles ne sont pas obligatoires pour les enfants) auront lieu les autres jours de la semaine entre 15h30 et 16h30. Un prochain article reviendra dans le détail sur la nouvelle organisation

Des premiers rapports à sa mise en place, cette réforme aura été un gigantesque fiasco. Et pourtant, il y a deux ans, tout le monde s'accordait sur les principes. Les chrono-biologistes avaient déjà pointé les semaines trop concentrées et trop chargées des enfants (140 jours d'école pour un jeune français par an contre 186 ailleurs), avec des désynchronisations pendant le week-end (les enfants y adoptent d'autres habitudes et ont du mal à revenir en forme le Lundi matin), et les (trop) grandes vacances. Il avait donc été proposé de revenir à la semaine de cinq matinées, et d'alléger les après-midi en proposant des activités périscolaires, évoquant même la possibilité de raccourcir à six semaines les congés estivaux. Las, le gouvernement propose d'ajouter une matinée d'école, sans toucher aux grandes vacances, ni diminuer le volume horaire total de cours, dont la France détient le record européen. Cette réforme, menée sans concertation avec les élus locaux, nie les particularismes territoriaux, et piétine les équilibres nés de trente années de travail entre les élus, les directeurs d'école, les parents d'élèves et les services municipaux pour offrir aux enfants un accueil et des activités de qualité après la classe (le matin, le soir et le Mercredi)
 
Plus grave, la mise en oeuvre de la réforme va à l'encontre de ses objectifs initiaux. Le décret "d'assouplissement" Hamon, qui permet aux collectivités de regrouper les activités périscolaires sur une demi-journée, offre l'opportunité aux communes de regrouper toutes ces activités le vendredi, après midi, une option que nombre d'entre-elles, comme la ville de Lyon, choisissent pour des raisons pratiques (recrutement des animateurs, organisation du temps des professeurs, choix d'activité plus large). Non seulement cela ne va pas alléger les autres après-midi, ni déconcentrer les jours d'école, mais plus grave, cela laissera la possibilité d'avoir deux jours et demi de week-end pour les enfants, comme ces activités ne sont pas obligatoires. La désynchronisation des enfants, ce contre quoi la réforme prétendait lutter, se voit donc renforcée. 
 
On parlera peut-être dans les futurs manuels d'Histoire de la réforme des rythmes scolaires comme d'un exemple... de tout ce qu'il ne faut pas faire! Un manque de concertation et d'écoute des élus locaux, une absence de souplesse et de prise en compte des singularités, et enfin une mise en oeuvre catastrophique, qui mènent à un résultat exactement inverse de celui souhaité. Et cela aura coûté environ 1 milliards d'euros par an. Un formidable gâchis. 

mercredi 21 mai 2014

La petite enfance à Sceaux

Samedi matin avait lieu la visite des équipements municipaux pour les nouveaux élus. L'occasion de redécouvrir les rues de Sceaux par une matinée ensoleillée, ses bâtiments à l'esthétique urbaine si caractéristique. L'occasion aussi de se rendre un peu plus compte de l'importance des équipements dédiés à la petite enfance à Sceaux.
La ville de Sceaux compte 7 crèches sur son territoire. Quatre d'entre-elles sont gérées par la ville et se situent dans les différents quartiers de la ville (Blagis, Gare Robinson, Charraire et rue du Lycée). Les trois autres crèches sont des crèches associatives (une crèche parentale, Les Fripounets, et deux crèches plus classiques, la Comptine et Pom d'Api, avec lesquelles la ville signe une convention d'accueil).
Le nombre de place en crèche en accueil régulier s'élève plus de 270, pour les enfants âgés de dix semaines à la scolarisation, un chiffre particulièrement élevé pour une ville de 20 000 âmes. Cette ambition se caractérise par la proportion extrêmement importante des demandes de places en crèche acceptées (entre 80 et 90% selon les années, parmi les taux les plus élevés de France). Rappelons que 65% des enfants à Sceaux fréquentent des structures collectives.
Ces résultats sont les fruits d'une ambition de longue date des dernières majorités municipales, qui ont souhaité préserver et développer les structures d'accueil, et faire de Sceaux cette ville si accueillante pour tous les jeunes parents.
                                   
                                                         La crèche des Blagis
Combien cela coûte-t'il à la Ville?
En ces temps de baisse des dotations et de pression sur les finances locales, l'aspect budgétaire doit être abordé. Une place en crèche coûte légèrement moins de 15 000 euros, entre les salaires du personnel,  l'entretien et la rénovation des bâtiments, et les différents coûts variables (repas, jouets, matériel...). Le budget de fonctionnement des établissements s'élève donc à 3,5 millions d'euros par an.
La répartition entre la participation de la ville, de la Caisse d'Allocation familiale, du département et du reste-à-charge pour les parents est donné sur le site de la ville: 31% pour la CAF, 8% pour le Conseil général, 28% pour les familles et 32% pour la commune. J’écrirai prochainement un texte sur le financement de la petite enfance, notamment du point de vue réglementaire, et de l'horizon à plus long terme pour le financement des politiques familiales.


samedi 17 mai 2014

Cérémonies de commémoration du 8 Mai à Sceaux

Ce Jeudi 8 Mai, les élus du conseil municipal étaient rassemblés pour commémorer l'armistice de la seconde guerre mondiale. La cérémonie a eu lieu sur le parvis de l'hôtel de ville, avec les représentants des associations d'anciens combattants scéens, et a été marquée par la présence de Dieter Freyta, l'actuel Maire de Brühl, la ville allemande jumelée avec Sceaux, perpétuant ainsi une tradition vieille de plusieurs année et initiée par Herr Kreuzberg, l'ancien Maire de la commune. Les porte-drapeaux étaient des représentants des associations militaires, et nouveauté cette année, l'un d'eux était fièrement porté par le représentant du Conseil des jeunes, permettant ainsi d'associer les jeunes générations aux cérémonies du souvenir.

jeudi 8 mai 2014

Les représentants dans les établissements scéens ont été élus

Le conseil municipal du 5 Mai dernier a élu les représentants de la ville dans les conseils d'administrations des associations et des établissements scéens.
Il y figurait bien entendu les écoles de la ville, ses deux colleges et Lycées, ses conseils consultatifs (développement durable, ainés, famille, affaires scolaires,...), de très nombreux établissements présents sur la ville (la faculté de droit, lamaison de retraite Renaudin), et deux organismes peu connus, la  SEMA Sceaux, et Sceaux Habitat.
La SEMA-Sceaux est la société d'économie Mixte et d'Aménagement de la ville. C'est une société anonyme créée en 1958, qui a la charge de l'acquisition des terrains et de la supervision de leur aménagement lors de la réalisation d'opérations immobilières par la ville. Chaque ville (suffisamment grande) en possède généralement une. Le président du conseil d'administration est le Maire. Les autres administrateurs sont un représentant de la Caisse des dépôts, un représentant de l'Office Public de l'Habitat (OPH), et quatre élus représentant la ville. Au total, figurent au patrimoine de la SEMA-Sceaux une centaine de logements, une quinzaine de boxs en sous sols, et des terrains avant le commencement de travaux.
Sceaux Habitat est l'Office Public de l'Habitat de la ville, à qui a été délégué la gestion locative des logements détenus par la SEMA-Sceaux, plus éventuellement ceux détenus par d'autres SEM. Sceaux Habitat est le bailleur social communal, de la même manière que l'OPDH92 est le bailleur sociale du 92, et gère aussi de nombreux logements sociaux sur la commune.

La Résolution du conseil municipal du 5 Mai

Après chaque conseil municipal, je reviendrai en détails sur une décision votée, pour expliquer la situation et les déterminants de la résolution. 

Aujourd'hui, retour sur le chapitre VI du conseil municipal du 5 Mai, et la garantie octroyée par la ville à Sceaux Habitat, l'organisme bailleur de logements sociaux sur le territoire de la Ville. En terme administratif, on parle d'OPH pour Office Public de l'Habitat.

De quoi s'agit-il?
Sceaux Habitat a acquis différentes parcelles, identifiées dans le PLU, rue des Pépinières (à la frontière avec la Ville de Fontenay-aux-Roses). Pour financer cette opération, elle contracte un emprunt auprès de la Caisse des Dépôts (la CDC) pour un montant de 450 000 euros. Pour ce prêt à taux très préférentiel (le même que celui du livret A, soit 1,25%), la CDC demande la garantie de cet emprunt de la part des communes concernées.
Les caractéristiques de cet emprunt sont les suivantes: 
Montant: 450 000 euros,
Durée: 15 ans, amortissable.
Remboursements trimestriels
 Taux d’intérêt: identique à celui du livret A.
Concrètement, si Sceaux Habitat ne peut pas faire face à ses échéances de remboursement, ce sera donc à la ville d'assurer le remboursement du reliquat de ce prêt. Cette clause est cependant déjà sous-entendue dans les statuts de tous les Offices Publics de l'Habitat. Ces derniers sont en effet juridiquement des Etablissements publics locaux à caractère industriel et commercial. Ils sont donc rattachés à une collectivités locales, de la même façon que les EPIC sont rattachés à l'Etat. Les établissements publiques n'ayant pas le droit de faire faillite, l'Etat (ou ici la collectivité locale) serait nécessairement appelée en garantie en cas de difficulté. La nouveauté de la délibération provient du fait que cette garantie concerne un emprunt en particulier, et non pas l'ensemble du passif de la société.

Quelles conséquences pour la ville?
Aucune à court terme pour la ville (sauf en cas de faillite de l'OPH, mais dans ce cas, les conséquences seraient bien plus larges et sérieuses que la simple garantie de cet emprunt). Cette garantie est néanmoins indispensable pour l'OPH pour contracter un tel emprunt auprès de la CDC.
Les collectivités sont cependant soumises à des normes prudentielles (au nombre de trois) quant au montant de garantie d'emprunt qu'elles octroient (art L 2252-1 à 2252-5 du CGCT et D 1511-30 à 1511-35). Ainsi, elles ne peuvent garantir des montants cumulés supérieurs à la moitié de leur recettes de fonctionnement. De plus, les annuités des emprunts garanties et celles de emprunts de la collectivité ne peuvent dépasser 50% des recettes de fonctionnement. Les annuités garanties ne peuvent excéder 10% du montant total garanti. Et un emprunt ne peut être garanti à plus de 50%. Néanmoins, les prêts pour le logement locatif à loyer modéré sont exclus du périmètre de ces ratios. Ces garanties n'obèrent donc pas la capacité de la ville à octroyer des garanties futures.

Pour les passionnés de garantie d'emprunt par les collectivités locales, ils peuvent consulter la notice (http://www.collectivites-locales.gouv.fr/files/files/finances_locales/fiabilisation/Engagement_hb/FICHE-EHB-N01_Garanties_Emprunt.pdf) fournie par le ministère de l'intérieur, où l'on apprend entre autre que les garanties aux entreprises en difficulté et les garanties pour les associations sportives sont interdites.

Dernière remarque: Pourquoi est-ce l'OPH qui se porte acquéreur, et non pas la SEM (société d'Economie Mixte, au statut de société anonyme), dont la mission est normalement dévolue à cette activité?
C'est principalement pour des questions de statuts, et ses incidences fiscales. La SEM a déjà procédé à l'acquisition de plusieurs terrains, mais se trouve devant la difficulté de les vendre (par exemple à la ville) une fois les opérations d'urbanisme réalisée en raison du coût fiscal (un SA est soumis à l'impôt sur les plus-values immobilières). Au contraire de Sceaux-Habitat, un Etablissement public qui n'est pas confronté à ces conraintes.

vendredi 25 avril 2014

Ca se passe au Parc de Sceaux

Une célèbre marque de Pâte à tartiner fête ses 50 ans, et a choisi le Parc de Sceaux pour célébrer l’événement.
Pour les amateurs de chocolats, Rendez-vous le 18 Mai prochain, Petit-déjeuner, tartines et Zumba sont au programme.
Ci-joint l'article de la revue "Sortir à Paris" consacré à cet événement.

vendredi 18 avril 2014

Le classement des Lycées du 92 publié!

Chaque année, le ministère de l'Education nationale publie les chiffres de réussite au Bac et plusieurs caractéristiques des lycées de chaque département.
Bravo aux établissements scéens de Marie-Curie et de Lakanal qui se classent premier et deuxième établissements publics du département.
ci dessus le classement publié par le Parisien, disponible sur le site www.leparisien.fr

lundi 14 avril 2014

Bientôt un restaurant dans le parc de Sceaux?

Dans un article publié début Avril sur son site, Le Parisien évoque l'ouverture d'un restaurant gastronomique dans les anciennes écuries du Parc de Sceaux. Le restaurant serait ouvert du Mardi au Samedi et les dimanche pour les brunchs!
L'article du Parisien est à consulter ici

dimanche 13 avril 2014

La ville de Sceaux, en 1955

Voici le petit film réalisé sur la Ville de Sceaux par un producteur anglais en 1955, vous reconnaîtrez son Parc, ses rues commerçantes, et même sa Mairie!

samedi 12 avril 2014

Rythmes scolaires à Sceaux, où en est-on?

Note au Lecteur: cet article a été rédigé début Avril, la situation a pu évoluer depuis.

Le remaniement ministériel s'est manifesté un vaste changement au ministère de l'Education nationale. M. Hamon a remplacé M. Peillon. Il est temps de faire le point sur la réforme des rythmes scolaires à Sceaux.

Dans sa déclaration de politique générale, le 8 avril dernier, M. Valls a affirmé la volonté de son gouvernement de mener cette réforme à terme, tout en concédant que des aménagements pourraient être décidés pour offrir quelques marges de manœuvre aux collectivités dans l'application de la réforme.
A Sceaux, les parents d'élèves ont très tôt été associés à la réflexion sur la mise en oeuvre de cette réforme. Lors d'un grande consultation organisée en Décembre 2012, les parents d'élèves des Ecoles de Sceaux ont pu exprimer leurs attentes pour l'organisation du temps scolaire, des réunions de concertation ont ensuite été menées avec les représentants des parents d'élèves.
Lors de cette consultation, les parents, s'ils sont globalement favorables à l'objectif de la réforme, ont exprimé leur inquiétude face à sa mise en place (45% de non, 33% de oui et 22% de nsp à la question "êtes vous favorables au changement?"). L'organisation du temps scolaire actuel permet en effet un équilibre entre enseignement scolaires (les Lundi, Mardi, Jeudi et Vendredi) et les activités extrascolaires (le mercredi et les soirs de semaine). Les associations sportives et culturelles (qui occupent certains équipements publics comme les conservatoires, les terrains de football ou de tennis, ...) accueillent les enfants scolarisés le mercredi, et les autres publics (étudiants plus âgés, seniors, sportifs ou musiciens actifs) lors des autres créneaux de la semaine.
La mise en place de la réforme des rythmes scolaires viendrait mettre à mal cet équilibre, car les élèves, qui seraient dorénavant à l'école le mercredi matin, auraient des difficultés pour s'inscrire dans leurs activités favorites à d'autres moments, les créneaux étant déjà occupés.

Les centres aérés de la commune, qui accueillent aujourd'hui environ 800 enfants le mercredi, n'ont pas la capacité d'accueil nécessaires pour accueillir l'ensemble des enfants scolarisés sur la commune (environ 1400 enfants).
Pour tenter de concilier ces caractéristiques, la ville de Sceaux a donc proposé au ministère de l'Education nationale de mener une expérimentation sur l'organisation du temps scolaire, en se référant à l'autre grand chantier des rythmes scolaires: celui de la réduction des grandes vacances, jugées trop longues. En jargon administratif, la ville de Sceaux a donc proposé un PEDT (soit Plan Educatif Territorial), qui prévoit le maintien de la semaine de quatre jours, avec mise en place d'activités ludiques l'après midi (l'objectif de la réforme des rythmes scolaires), et une réduction de deux semaines des grandes vacances. Réglementairement, tout PEDT doit être validé par la DASEN (pour Direction académique des Services de l'Education nationale). Cependant, vu le caractère extrêmement sensible de la réforme, la DASEN attend pour le moment le point de vue du nouveau ministre, qui vient d'être nommé.
Les raisons d'espérer sont cependant nombreuses, et les premières déclarations du ministre semblent encourageantes. Après un entretien au Monde (lien ici) : "Benoît Hamon assure donc que "les recteurs et les services de l'inspection académique disposeront des adaptations juridiques nécessaires" pour aider, après concertation locale, les communes qui peinent le plus à boucler leur projet, mais aussi pour permettre aux communes qui avaient déjà un projet pédagogique ayant nécessité un aménagement des rythmes, de le conserver. Il ne s'agit pas de pénaliser les acteurs qui avaient déjà œuvré pour la réussite de l'enfant en leur demandant de changer de formule, explique en substance l'entourage de Benoît Hamon"

Dans l'hypothèse où le projet de la Ville de Sceaux ne serait pas retenu par le ministère, la ville appliquera la réforme des rythmes scolaires avec école le mercredi, en effet, les parents d'élèves ont exprimé leur préférence pour cette solution  (56% de oui, 25% de non et 19% de nsp à la question "êtes vous favorables à la mise en place de l'école le mercredi matin?"  et dans le même temps, 61% de non, 17% de oui, et 22% de nsp à la question "êtes vous favorables à la mise en place de l'école le samedi matin?")

mercredi 9 avril 2014

Réunion de la Communauté d'Agglomération

La communauté d'agglomération des Hauts de Bièvres (CAHB) a tenu ce mardi sa première réunion avec les équipes municipales nouvellement élues. Etaient donc présents les représentants des villes d'Antony, de Bourg la Reine, de Chatenay-Malabry, du Plessis-Robinson, de Sceaux, de Verrière-le-Buisson et de Wissous.
Sur le territoire de nos communes, la CAHB assure les  compétences suivantes: le développement économique, l'emploi, les transports de proximité (c'est pas exemple la CAHB qui gère le Paladin), la collecte et le traitement des ordures, l'assainissement, le sport (la piscine des Blagis a ainsi été rénovée en 2013 à l'aide des financement de la CAHB) et la Culture (le nouveau théâtre Firmin Gémier à Antony a aussi été subventionné à l'aide de la CAHB).
Cette première séance a ainsi permis d'élire le Président et les vice-Présidents de la Communauté d'Agglomération: Georges Siffredi, maire de Chatenay-Malabry, a été élu président. 
Philippe Laurent a été élu vice-président, au même titre que Jean-Yves Sénant (Antony), Philippe Pemezec (Plessis-Robinson), Jean-Noël Chevreau (Bourg-la-Reine), Thomas Joly (Verrières-le-Buisson) et Jean-Paul Martinerie (adjoint au maire de Châtenay-Malabry).


                                                   

dimanche 6 avril 2014

La liste des adjoints publiée

Après l'élection du Maire, le Conseil municipal a voté la création puis l'élection des postes d'adjoints au Maire.
Les adjoints sont au nombre de neuf, et les thèmes qui leur ont été attribués sont les suivants:
Chantal Brault, 1ère adjointe au maire déléguée à la Politique familiale et la petite enfance, à la vie scolaire et péri-scolaire, à la jeunesse, à l’engagement citoyen et aux relations internationales
Jean-Philippe Allardi, 2e adjoint au maire délégué à la Culture, au patrimoine, à l’esthétique urbaine et au campus urbain
Sylvie Blery-Touchet, 3e adjointe au maire déléguée à la Vie économique, au commerce, à l’artisanat et au tourisme
Francis Brunelle, 4e adjoint au maire délégué à l’Action sociale, à la prévention et à la santé
Florence Presson, 5e adjointe au maire déléguée à la Ville numérique, au développement durable et à la transition énergétique
Patrice Pattée, 6e adjoint au maire délégué à l’Urbanisme, à l’espace public et à la mobilité
Isabelle Drancy, 7e adjointe au maire déléguée aux Finances et à la commande publique
Philippe Tastes, 8e adjoint au maire délégué aux Sports
Monique Pourcelot, 9e adjointe au maire déléguée aux Seniors et à la vie locale
Par ailleurs, le maire a également donné des délégations à quatre conseillers municipaux :

Jean-Louis Oheix, conseiller municipal délégué à la Tradition félibréenne et méridionale, aux questions linguistiques et à la francophonie
Roselyne Holuigue-Lerouge, conseillère municipale déléguée au Logement, l’habitat, la population
Jean-Pierre Riotton, conseiller municipal délégué à la Sécurité
Othmane Khaoua, conseiller municipal délégué à l’Economie sociale et solidaire

La liste des élus de la Ville de Sceaux est disponible à l'adresse suivante:

Philippe Laurent élu Maire de Sceaux

Lors de la première séance du conseil municipal, les élus ont procédé à l'élection du Maire.
Philippe Laurent a obtenu 26 voix sur 33, et a donc été réélu Maire de Sceaux.
Au moment de prendre ses fonctions, il a prononcé quelques mots sur les objectifs de son nouveau mandat, et sur l'avenir de notre ville.
Vous pouvez le retrouver ici:
"
Mes chers collègues, Mesdames, Messieurs,
Je remercie celles et ceux qui viennent de me témoigner leur confiance en m’élisant de nouveau maire de Sceaux, comme je remercie les électeurs qui ont choisi la liste « Vivre à Sceaux » que je conduisais lors des scrutins des 23 et 30 mars dernier. Je mesure pleinement l’honneur qui m’est fait de nouveau en la circonstance.
Ma première pensée, ce matin, va à Pierre Ringenbach, qui nous a quittés il y a quelquessemaines. J’ai été l’un de ses adjoints pendant 18 ans, et Pierre, tout en m’honorant de sa confiance, m’a beaucoup appris, comme Erwin Guldner avant lui, qui m’a fait connaître et aimer l’engagement municipal et notre ville de Sceaux.
Je présente également mes félicitations aux élus des listes concurrentes et leur souhaite la bienvenue au sein de ce conseil.
Je remercie celles et ceux qui ont siégé au sein de la précédente assemblée et qui ont participé à l’évolution de notre ville. Chacun y a apporté du temps et de l’engagement au service de Sceaux. Certains continueront, j’en suis convaincu, sous d’autres formes.
Je veux remercier enfin à nouveau toutes celles et tous ceux qui ont participé à l’excellente organisation des scrutins, sans oublier l’administration communale, et qui ont ainsi donné de notre ville une excellente image.
_______________
Mes chers collègues, Mesdames et Messieurs, permettez-moi de vous dire ce matin la fierté qui est la mienne.
Fierté et satisfaction du devoir accompli pour l’oeuvre des dernières décennies à Sceaux, par l’équipe sortante et celles qui l’ont précédée. Si Sceaux est ce qu’elle est, cette ville que nous aimons, c’est grâce à ce travail, grâce à cette cohérence dans l’approche de la gestion communale et dans l’esprit d’ouverture, de tolérance, d’épanouissement pour tous que nous avons voulu maintenir à Sceaux. Sceaux est toujours une commune enviée, avec une identité forte et sereine, dans laquelle vous êtes très nombreux à vous dire heureux d’y vivre.
Notre plus belle récompense, c’est cela.
Fierté et émotion, également, d’avoir réuni une équipe représentative de notre ville, de ses quartiers, de sa population, de sa diversité, de ses talents. Une équipe riche de la diversité de ses engagements politiques, associatifs, professionnels, philosophiques, dont chaque membre partage cet attachement à Sceaux. Je les en remercie profondément.
Notre projet, largement approuvé par les Scéennes et les Scéens, est simple et clair. Il s’appuie ce qui a été fait, et donc n’est plus à faire : équipements publics de qualité, niveau de service public élevé, présence forte dans les territoires dont nous faisons partie.
Nous poursuivrons la politique menée ces dernières années, toute entière fondée sur la cohérence, l’équilibre et l’ouverture, avec les priorités qui sont déjà les nôtres :
• la famille, l’éducation et la culture pour tous,
• la solidarité pour que tous puissent s’épanouir, vivre et vieillir le plus sereinement
possible à Sceaux,
• le développement du « vivre ensemble » sous toutes ses formes, de la solidarité de
voisinage à la qualité des espaces publics, de l’attention portée au commerce et à
l’artisanat au soutien aux associations,
• l’accompagnement de la réussite des jeunes,
• la protection de notre environnement et de l’identité urbaine de Sceaux,
• l’engagement pour le développement durable et la transition énergétique,
• la sécurité et la tranquillité pour tous,
• la capacité de Sceaux à faire entendre sa voix, parce que c’est à la fois son devoir historique et son intérêt, dans les grands débats territoriaux qui nous concernent.
_______________
Mes chers collègues, Mesdames, Messieurs, nous vous promettons de continuer à faire de Sceaux une ville exemplaire pour tout cela, pour tout ce qui a fait Sceaux depuis des décennies.
Nous le ferons pour nous et pour nos enfants, pour qu’ils continuent à connaître demain le bonheur de vivre à Sceaux.
Nous le ferons en sachant qu’en devenant élus, nous devenons dépositaires de nos valeurs
républicaines que nous devons inlassablement défendre, sans complaisance aucune.
Nous le ferons avec une claire conscience des défis et des enjeux : défi de la gestion avec des ressources limitées, défi d’une organisation territoriale aux contours encore imprécis, défi d’un contexte politique peu favorable aux collectivités locales.
Nous le ferons avec la volonté de faire participer tous les Scéens qui le souhaitent aux décisions qui les concernent.
Nous le ferons avec la volonté de rester accessibles et proches des Scéens, d’entendre tous ceux qui le souhaiteront et d’essayer de trouver des solutions à toutes les détresses.
Nous le ferons avec rigueur et équité, sans démagogie ou clientélisme, comme nous l’avons fait jusqu’à présent.
Nous le ferons avec l’atout d’une administration de qualité, dont nous connaissons et respectons profondément l’attachement au service public et à notre ville, les compétences et le sens des responsabilités qui est le sien.
Nous le ferons avec toutes celles et tous ceux qui voudront travailler au bien commun de Sceaux, mais aussi avec la détermination de faire prévaloir l’intérêt général sur les intérêts particuliers.
_______________
Mes chers collègues,
Notre projet, c’est celui de tous les Scéens. Disons-le clairement : le temps où la puissance publique pouvait répondre à tout est révolu. C’est en nous-mêmes, en chacun d’entre nous,qu’il faut désormais trouver les ressources de « faire ensemble ». La plus grande richesse de Sceaux, ce sont ses habitants, avec leurs expériences, leurs compétences, leurs savoirfaire,
leurs talents, leur enthousiasme, leur générosité, leur envie de réussir, leur désir de partager.
Nous sommes, ensemble, les élus de tous les Scéens et je suis le maire de tous. Mais, seuls, nous ne pouvons pas tout. Il nous faut fédérer toutes les énergies possibles pour à la fois préserver notre identité et permettre l’épanouissement de chacun. C’est une tâche exaltante. C’est notre avenir et celui de nos enfants. Construisons-le ensemble, pour que « Sceaux reste la ville que nous aimons. »
Je vous remercie."

Résultat des élections municipales.

Les élections municipales ont eu lieu les 23 & 30 Mars 2014.
La liste Vivre à Sceaux, menée par Philippe Laurent, a remporté la majorité absolue des suffrages lors d'une quadrangulaire.Les résultats du second tour ont été les suivants:

La liste des conseillers municipaux élus est disponible sur le site de la ville de Sceaux: